Petit aller-retour de quelques jours dans le Parc des Ecrins, avec Tiny House perdue au fin fond de la montagne. Prévoir bonnes chaussures et lampe torches pour les retours nocturnes.
Perchée sur les hauteurs elle offre une vue sur les quelques 3000' du massif.
Détente, grillades et veillées au coin du feu.
Produits locaux et lectures passionnées au seul bruit des pépiements.
Quoi de plus merveilleux pour commencer la visite du Parc des Écrins que la balade qui mène au Glacier Blanc ?
La journée est censée démarrer depuis le Pré de Madame Carle mais, la route n'étant pas encore déneigée, les raquettes sont de mise bien plus tôt !
Ascension qui alterne entre paysage lunaire et faune sauvage.
La montée passe devant le Glacier Noir, qui rejoignait le Blanc en n'en formant qu'un seul au XIXe.
Pique-nique avec les Chocard à bec jaune.
Le Glacier Blanc domine le Cirque, mais recule année après année.
Puis redescente au Quinze Neuf
Cuisine 100% maison.
Lendemain, ascension du côté du Pic du Combeynot, afin d'y admirer le lac Glaciaire du même nom.
La montée commence raide mais au milieu des mélèzes en fleurs et des crocus.
Puis le chemin joue à cache cache entre les éboulis et la neige persistante.
Étrange impression dans le calme absolu : les nuages se fondent dans la neige, qui recouvre le lac. Seuls les pierres donnent quelques indices.
Avec un peu de patience, on finit par rencontrer les habitants du lieu, avec quelques marmottes, une biche, un troupeau de chamois et, à leurs trousses au loin.... un petit loup !
Nous avons juste contourné la caverne dont l'entrée était jonchée des restes des derniers menus ;)
Pique nique de circonstance avec pitance humaine locale...
Passage à Briançon pour profiter de la ville aussi déserte que ses montagnes en fin de saison.
Petits airs de Porto, entre ruelles médiévales et couleurs ocres.
Le climat et rude en cette saison, mais les locaux ont leurs remontants.
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